Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/100

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
94
PALMIRA.

de son père, qui avait essuyé une longue et dangereuse maladie. À peine convalescent, la présence de son fils lui était encore trop nécessaire pour qu’il pût songer à s’éloigner. Palmira ne répondait pas à son cousin ; mais quand elle écrivait à madame de Saint-Pollin, il y avait toujours un mot obligeant pour lui.

Vers le commencement du printemps, madame de Morsanes, avec beaucoup d’empressement, vint réclamer près de miss Delwine l’exécution de sa promesse d’une visite de campagne. Celle-ci ne put se refuser d’y acquiescer, certaine d’ailleurs de ne rencontrer aucun Anglais chez cette dame, son mari n’ayant de relations qu’avec la Suisse, sa patrie.