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PALMIRA.

me. Certainement miladi Arabel ne pouvait être aimée de personne ; mais une haute naissance, une immense fortune, un grand état de maison, lui donnaient une importance considérable dans la société : il lui était donc très-facile d’influencer les esprits. L’éclatante beauté de Palmira, peut-être le peu d’aménité de ses manières, avaient déjà indisposé contre elle presque toutes les femmes. Ainsi, ayant l’air d’embrasser la querelle de miladi Arabel, on ne fit que satisfaire une secrète jalousie.

Miss Harville s’apperçut bientôt des effets d’une telle impulsion et de sentimens si bas. Quand elle entrait dans un cercle, on se parlait à l’oreille. Les jeunes ladis se permet-