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PALMIRA.

Mathilde. Noble Abel ! je le reconnais-là ! Pourquoi vous haïrais-je, Palmira ? N’avez-vous pas droit à la protection de tout homme honnête ? Mais volez chez milord Sunderland ; communiquez-lui nos doutes ; moi, je vais me déshabiller ici, et mettre une de vos robes. Je ne peux retourner à la place de Portland qu’entièrement rassurée. Si mon père était à Londres ! mais, absent depuis deux jours, il ne revient que ce soir. Ah ! puisse-t-il retrouver tout le monde tranquille et satisfait !

Palmira court chez milord. On lui apprend qu’il vient de partir pour Kesengton avec M. Akinson. Elle fait prier M. de Mircour de venir lui parler : on répond qu’il est sorti à