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PALMIRA.

cessaire au bonheur d’Abel, les moyens de les unir. Mais il en sentit bientôt l’impossibilité d’après le terrible obstacle de la naissance de miss Harville. Il était donc excessivement triste ; il frémissait à la pensée de se voir forcé de renoncer à un projet qu’il avait nourri avec tant de complaisance depuis son retour, et qui était généralement connu et approuvé.

Simplicia lui adressa encore quelques paroles, voulant, lui disait-elle, pouvoir porter de sa part à Palmira quelques mots consolateurs. Il ne répondit rien. Elle crut devoir se retirer. Auparavant, elle dit doucement à sir Abel : Je ne vous en veux pas, je vous le prouverai par