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PALMIRA.

kinson, tu peux lui dire : Ma mère m’a embrassée comme son enfant, et le prier de te confier le manuscrit, où les événemens arrivés dans ma famille, ainsi que ceux qui me concernent personnellement, ont été recueillis par sa discrète main ; et, après les avoir lus, rappelle-toi que la nature entière a le droit de me reprocher mes erreurs, mais que je ne pourrais supporter l’accusation de ma fille. — Pouvez-vous concevoir l’idée d’une ingratitude aussi monstrueuse !

La nuit était très-avancée quand ladi Élisa exigea que Palmira se reposât. Elle essaya d’en faire autant ; mais il faisait à peine jour que sa fille se leva, et fut dire à Marie d’aller prier M. Akinson de lui donner une