Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/54

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
50
PALMIRA.

dois bien l’aimer, son père m’a rendu le mien.

Revenons à milord Sunderland, à sa sœur, rejoignons les objets chéris dont ils avaient été séparés à regret une partie de la soirée. Ils furent ravis de les trouver aussi satisfaits les uns des autres, qu’ils paraissaient l’être. Akinson, en souriant, assura tout bas milord que cela s’était fort bien passé. Simplicia voulut plus d’une fois amener la conversation sur les événemens qui avaient précédé ce jour mémorable ; mais milord déclara qu’il ne voulait s’occuper que d’images riantes et heureuses : demain, ajouta-t-il, ma chère Simplicia, je satisferai votre curiosité, en vous apprenant les tristes détails de la vie errante et terrible