Page:Roland - Palmira, 1801, tome 1.djvu/110

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
106
PALMIRA.

land. Élisa écrivit à sa mère. Son frère aîné dicta cette réponse : Prompte obéissance, ou exil éternel.

Les noces de ladi Anna et de sir Edward se célébrèrent ; mais l’absence d’Élisa faisait paraître un vide immense au milieu des plus brillantes fêtes. Les nouveaux époux étaient sincèrement affligés de la disgrace d’une sœur si chère. Milord et miladi Sunderland éprouvaient une gêne terrible ; Spinbrook et Mortymer étaient sombres et mécontens. Oh ! que le faste dérobait alors de peines à la foule qui assistait à cette union, et qui croyait le château de Sunderland, le temple du bonheur !

Quand ces premiers momens de