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L’ENFANT


À mon petit-fils Achille Murat.


Oui, l’enfant comprend mieux et sent plus qu’on ne pense ;
Un grand travail s’opère en son jeune cerveau ;
Surtout ne choquons pas sa raison qui commence,
Respectons son regard, son cœur et son berceau.

On l’élève, dit-on, hélas ! on le rabaisse,
Lui donnant des défauts, d’équivoques joujoux ;
La famille, pour lui, représente sans cesse
Tout l’univers connu qu’il juge d’après nous.