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LOGIS VIDE


À ma fille la Comtesse Charles de Caraman.


Ah ! tous mes oiselets du nid sont envolés !
Ils sont partis joyeux allant à tire d’aile,
Mon logis est désert et mes yeux emperlés,
Mon cœur me semble lourd et l’aurore moins belle.

Allez, mes chers petits ; fêtez dans vos chansons,
La beauté du soleil, la douceur de la vie,
Croyez à l’allégresse et filez de beaux sons ;
Mais ne m’oubliez pas, ô jeunesse ravie !