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NE PLEUREZ PLUS, AMANTE
À Monsieur le Vicomte de Guerne.
Ne pleurez plus, amante, à l’aube des splendeurs,
Sentez le frais parfum de la rose effeuillée,
Qui se mêle à la brise encor toute mouillée ;
Il adoucit, endort bien de sombres douleurs.
Ne pleurez plus, amante, alors que tout verdit,
Oubliez le passé, la nuit tombe, elle est belle ;
Cueillez le thym des champs et cueillez l’asphodèle ;
La lune en sa pâleur tendrement vous sourit.