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À LA MAISON DU CŒUR VOLANT.


J’aime tes tentures fanées,
Tes rideaux tendres et passés,
Et tous tes bibelots cassés,
Toutes tes grâces surannées.

Maintenant tes fauteuils râpés
Sont rangés à l’entour des tables,
Ah ! qu’ils raconteraient de fables ;
S’ils l’osaient, tes vieux canapés.

Aujourd’hui c’est le grand silence
Et le règne du limaçon,
Sur l’antique orme le pinson
Doucement chante et se balance.

Depuis que l’homme t’a quitté,
Pavillon d’aubépines blanches,
Que d’odorantes avalanches
Sur ce pauvre toit effrité !