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XV.

Le fouet.

Au jour désigné pour l’ouverture des représentations de Mme de Montesson, tout n’est que mouvement au Palais-Royal ; les décors, arrivés la veille de Villers-Cotterets, sont déjà placés dans la grande galerie ; on voit circuler des valets, des accordeurs de harpe, des machinistes.

Les actrices s’habillent dans les appartemens de M. le Régent (ceux que ce prince avait en effet habités) ; ils conservent encore les mêmes décorations et les mêmes appliques ; rien n’y manque, depuis les panneaux et l’alcôve de la chambre à coucher, qui sont en glaces, jusqu’à l’escalier dérobé et à la petite porte donnant sur la rue Richelieu…

C’est là que Mmes  de Montesson, de Genlis et de Blot mettent leur rouge.

La cour est remplie d’équipages. On remarque principalement ceux du duc de Bourbon, du maréchal duc de Richelieu, du duc de Lauzun, de la duchesse de Valentinois, de la princesse d’Hénin, de la duchesse de Grammont et de la comtesse de Brionne…