Page:Rodin - L’Art, 1911, éd. Gsell.djvu/87

Cette page a été validée par deux contributeurs.


L’ÂGE D’AIRAIN, par A. Rodin.
jambes au bras levé, et comme, durant le chemin qu’ils font, ils trouvent les différentes parties de la statue représentées à des moments successifs, ils ont l’illusion de voir le mouvement s’accomplir.


Il y avait précisément dans le grand hall où nous étions les moulages de l’Âge d’Airain et du Saint Jean-Baptiste. Rodin m’invita à les regarder.

Et tout de suite, je reconnus la vérité de ses paroles.

Je remarquai que, dans la première de ces œuvres, le mouvement paraît monter comme dans la statue de Ney. Les jambes de cet adolescent qui n’est