Page:Rodin - L’Art, 1911, éd. Gsell.djvu/239

Cette page a été validée par deux contributeurs.


LE MYSTÈRE DANS L’ART


Un matin que j’étais allé à Meudon pour voir Rodin, on me dit dans le corridor de la maison qu’il était malade et qu’il se reposait dans sa chambre.

Je me retirais déjà, quand, une porte s’ouvrant en haut de l’escalier, j’entendis le maître qui m’appelait :


— Montez donc, vous me ferez plaisir !


Je m’empressai de répondre à cette invitation et je trouvai Rodin en robe de chambre, les cheveux ébouriffés, les pieds dans des pantoufles, devant un bon feu de bois, car on était en novembre.