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en ce moment notre École des Hautes études ! Ceux d’entre eux que leur disposition d’esprit ne porterait point vers la littérature pure ou vers les idées abstruses de la philosophie hindoue, et qui d’autre part auraient acquis dans leurs études classiques une connaissance suffisante des premiers éléments des mathématiques, connaissance qu’il leur sera facile d’ailleurs de rendre plus parfaite au besoin, trouveront là des sujets intéressants et relativement faciles à aborder, et l’occasion de produire quelques travaux qui seront pour sûr bien accueillis d’une certaine catégorie d’hommes de science parfois trop disposés, jusqu’ici, à n’accorder aucune valeur aux travaux des linguistes, parce que ces travaux ne traitent, en général, que des sujets qu’ils ne connaissent pas. Ils en retireront le double avantage de s’acquérir un renom bien mérité, et de rendre service à la science philologique que l’on accuse un peu trop encore de n’aboutir à rien de pratique et d’utile.