Page:Rodenbach - Vers d’amour, 1884.djvu/24

Cette page a été validée par deux contributeurs.


Et je restais longtemps, debout, sous vos croisées
Et mes yeux fatigués s’amusaient à saisir
Le caprice des fleurs de fonte entrecroisées
Aux dessins du balcon où montait mon désir.

Et me sachant tout près de vous dans la nuit calme,
J’imaginais qu’un peu de mon Âme en émoi
Devait aller vers vous avec un bruit de palme
Et qu’en ce moment-là vous rêveriez de moi !