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Mais aux beaux soirs d’été des femmes languissantes,
Sous l’attouchement pâle et triste de leurs mains,
Entendront doucement l’écho des voix absentes
Frissonner dans l’ivoire en sanglots presque humains.

Et mon clavier de vers aux musiques éteintes,
Pour que l’amour leur vienne en ayant préludé,
Leur ouvrira son bois fleuri d’idylles peintes
Comme les clavecins du siècle décédé !