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Je suis naïf, tant mieux ! Car je goûte en ce jour
Les jouissances infinies
De pouvoir lire encor les jeunes litanies
Au missel ancien de l’amour.
Oui ! je reste un fervent des femmes et des roses
Et je n’ai pas l’orgueil amer
De ceux dont l’ironie a défendu la chair
Du chaud frisson des lèvres roses.
À d’autres la rouerie et les subtils propos
Des jongleurs de phrases baroques
Qui taillent leurs habits de clowns et leurs défroques
Dans la gloire de nos drapeaux !