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un trafiquant très avisé, acheteur de café, de parfums, même d’or et d’ivoire. Débarqué à Harrar, il poursuivit, au surplus, des buts de civilisation. Il voulut explorer, appliquer les sciences, instaurer là un état de progrès et de civilisation.

Il y a un détail bien intéressant sur ses projets à cette époque, quant à cette contrée neuve où il rêve de grandes choses. C’est une lettre adressée à sa famille, contenant une liste d’ouvrages dont il demandait l’expédition : un Traité de métallurgie, les Puits artésiens, toute une série de livres et d’objets pratiques, depuis le télescope et des instruments pour l’établissement des cartes jusqu’au Manuel du maçon, du charpentier, etc.