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I

Le soir descend dans les vitres et les submerge…
Un rayon y vacille un moment comme un cierge,
Dernier cierge frileux des vêpres terminées !
L’ombre déferle ; on ne sait quoi chavire en elles ;
Les ultimes clartés sont vite éliminées,
Et c’est comme un sommeil délayant des prunelles.
Clair-obscur ! Douloureux combat de la Lumière
Et de l’Ombre, parmi les vitres – non moins beau
Que le même conflit dans le ciel et dans l’eau,
Quand le soleil n’est plus qu’une rose trémière