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Guirlandes de la gloire, ah ! Vaines, toujours vaines !
Mais c’est triste pourtant quand on avait rêvé
De ne pas trop périr et d’être un peu sauvé
Et de laisser de soi dans les barques humaines.

Las ! Le rose de moi je le sens défleurir,
Je le sens qui se fane et je sens qu’on le cueille !
Mon sang ne coule pas ; on dirait qu’il s’effeuille…
Et puisque la nuit vient, — j’ai sommeil de mourir !