Page:Rodenbach - Le Règne du silence, 1901.djvu/183

Cette page n’a pas encore été corrigée


Faces mortes toujours près de s’évanouir
Et sans cesse émergeant, — sitôt qu’on les oublie, —
Au fil de l’âme, en des détresses d’Ophélie
Dont les cheveux de lin ont un air de rouir…
Ah ! Comment essayer d’avoir un peu de joie
Quand les vitres de l’âme aimante sont de l’eau
Où reparaît sans cesse et sans cesse se noie
Un doux visage intermittent dans un halo !