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Les rêves : des miroirs où nous nous délayons
Comme éternels déjà, dans un recul d’espace ;
Les rêves : des rouets auxquels, d’une main lasse,
Nous envidons de la fumée et des rayons,
Du vent, des cheveux morts et des fils de la vierge ;
Les rêves : un bouquet qui tout à coup émerge
Les nuits d’hiver, en lis gelés, des carreaux noirs ;
Les rêves : au perron du parc mélancolique,