Page:Rodenbach - Le Règne du silence, 1901.djvu/160

Cette page n’a pas encore été corrigée


Et douceur pour les doigts, repris du culte ancien,
D’allumer sur le noir candélabre, à complies,
Quelque cierge qu’on suit des yeux, qu’on sait le sien ;
Mais si malingre, ô ma lueur, tu te déplies !
Toi propitiatoire auprès de Dieu pour moi,
Dieu qui sait gré du moindre acte d’un peu de foi,
Et pardonne en faveur de la douleur des cires :
Prix de nos fautes ! Pleurs des cierges dans les nefs
Dont la flamme s’immole en des supplices brefs,
Bonnes cires qui sont si doucement martyres !