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LES RÉVERBÈRES


Ils ne se montrent qu’à la nuit ;
Ils sont toujours grelottants ;
Ils doivent subir tous les temps,
Le vent, la pluie ;
Ils sont toujours sans gîte,
Regardant les maisons où les lampes habitent ;
Eux sont des pauvres…



Ils sont toujours transis ;
Qu’est-ce qu’ils attendent ainsi ?
Et c’est vers où que dans l’aube ils se sauvent ?