Page:Rodenbach - Le Miroir du ciel natal, 1898.djvu/42

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
36
LES FEMMES EN MANTE


III



Les mantes, dans le soir s’en sont allées…



Ah ! ces mantes
Où les femmes du peuple errent, ensevelies !
Leur navrante mélancolie
Et leur balancement en de lentes volées,
Cloches de drap
Comme un glas !



Ah ! ces mantes ! Est-ce d’amantes, de démentes ?