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L’orgue dans le silence a soudain préludé :
Et c’est comme l’éveil d’une eau dans la campagne
Qu’un dépliement de brume et de tulle accompagne,
Une eau dont le courant est à peine ridé.
Eau pâle du clavier que d’invisibles mains
Font chanter, comme les battoirs des lavandières ;
L’orgue coule, il frissonne, il s’attarde en chemin,
Puis se décide et s’enfle ainsi qu’une rivière.