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Ah ! toutes ces blêmes verrières !
On songe à des clairières,
Çà et là, dans une forêt.

Verre opaque où rien n’apparaît,
Vitres verdies,
Où la lune, il semble, a figé
Son pâle incendie,
Comme dans une mare.

Par les vitraux à croisillons on voit le ciel
Comme entre les feuilles d’un arbre :
Azur délimité, firmament partiel…

Mais que le ciel, à travers eux, paraît âgé !