Cette page n’a pas encore été corrigée
Qui, calmement, portent en elles
Tout le printemps et la vie éternelle !
C’est comme l’instant d’une manne,
Pain de l’âme, substantiel,
Qui tomberait du ciel ;
Quel doux parfum il en émane !
Ah ! manger à son tour cette blancheur nacrée,
Ce pain de clair de lune ;
L’hostie est consacrée
Et tout Dieu est présent à la fois dans chacune.
Ô Dieu ― lui que nous invoquons ! ―
Qu’est-ce pour lui que ces métamorphoses ?
Tout l’hiver règne en chacun des flocons ;
Tout le printemps existe en chacune des roses.