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La cloche ne sonne
Pour personne.

La voici valétudinaire,
Même aux tièdes matins d’août ;
Elle n’a plus l’âge d’être poitrinaire ;
Mais, dans l’air qui la vit vieillir,
Ses sons sont les accès de toux
D’une souffrante aïeule
Qui va bientôt mourir
Et s’afflige d’être si seule…

La cloche ne sonne
Pour personne.