Page:Rodenbach - Le Miroir du ciel natal, 1898.djvu/165

Cette page n’a pas encore été corrigée



 
I

Les cloches ont de vastes hymnes,
Si légères dans l’aube,
Qu’on les croirait en robes
De mousseline ;
Robes des cloches balancées,
Cloches en joie et qui épanchent
Une musique blanche ;
Ne sont-ce pas des mariées
Ou des Premières Communiantes
Qui chantent ?

Chaque cloche s’ébranle à son tour ;