Page:Rodenbach - Le Miroir du ciel natal, 1898.djvu/103

Cette page n’a pas encore été corrigée



 
I

Dans les villes de nord et de mysticité
Il y a des jets d’eau doucement invisibles
Au bruit calme, de temps en temps ressuscité,
Et frais comme le nom des ruisseaux dans la Bible.

Vieilles villes qui sont un moment rafraîchies
Par ces colonnes de cristal éblouissant
Avec des chapiteaux de givre, s’élançant ;
Et les villes sans joie ont tu leurs élégies.