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Voilà pourquoi l’aïeule aux blancs cheveux, filant
Auprès des enfants blonds, l’hiver, dans les veillées,
— Lorsque le vent rugit aux portes verrouillées, —
Leur conte que le Rhin pousse d’amers sanglots
En frôlant Nonnenwerth dormant parmi les flots,
Et qu’au sommet du mont que le nuage effleure
Rôde toutes les nuits un fantôme qui pleure !…