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Cependant au hameau, sur des bancs vermoulus,
Souriant aux ébats des gais enfants joufflus
Qui courent dans l’herbe ou se cachent près des meules,
Calmes sont les vieillards assis près des aïeules :
Et parfois dans leur œil on voit perler des pleurs
Quand ils songent, parmi ces chansons et ces fleurs,
Que le trépas approche, et qu’aux fêtes prochaines
Ils dormiront peut-être à l’ombre des grands chênes !