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poètes et fourni aux pianos beaucoup de romance… Puisse-t-elle dormir en paix !…


Mon cher Poète,


Vous avez obéi, à la règle idéale indiquée par Balzac : « Il faut savoir choisir dans la réalité ce qui peut devenir poétique. » En même temps vous avez obéi aux tendances du jour, en observant et décrivant les aspects les plus modernes, sinon les plus généraux de la vie sociale.


Ce n’est pas que votre sujet me plaise particulièrement, et je sais bien qu’avec moi vous préférez à la mer élégante, — la mer, la mer infinie, voyageant sans cesse au devant d’elle-même, si changeante et à elle-même toujours semblable, depuis Orphée jusqu’à Victor Hugo. Les grâces « un peu mièvres » des élégants et des élégantes ne me paraissent pas les modèles par excellence, mais qu’est-ce qu’un