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Fantaisie céleste
I
Fatigué de ce monde élégant et frivole,
Je vais parfois tout seul devant la mer, le soir ;
Ma rêverie alors comme un oiseau s’envole
Et par dessus les flots plane dans le ciel noir.
Les astres dans la nuit rayonnent par centaines ;
Aux quatre coins du ciel ils sont éparpillés,
Dans l’ombre dégageant leurs clartés incertaines
Comme sur du velours des diamants taillés.