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PREMIER AMOUR


L’amour fini ressemble à la mélancolie
Du soir ; au pied du mont, quand la flore est cueillie,
Il ne faut pas plus loin fatiguer ses genoux,

Ni trop s’époumoner à monter jusqu’au faîte,
Car, après tout, l’amour qui mit notre âme en fête
S’il eût été plus long aurait été moins doux !