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vait. La moitié du chemin était faite. Elle s’avançait ; que Hans fit un pas et plus rien n’était entre eux, que leur avenir !

Quand, avec son fils, elle arrivait ainsi au crépuscule, chez les Daneele, Mme Cadzand combinait chaque fois le même jeu : ils étaient reçus dans les salons du rez-de-chaussée, deux vastes pièces se communiquant. La mère de Hans, sous un prétexte, avait vite fait d’entraîner son amie dans le salon de derrière. Les deux jeunes gens restaient seuls dans l’autre. On tardait