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Cette fois, il s’animait en parlant, il faisait des gestes, il dit que c’était honteux. Elle, sans comprendre qu’on pût se fâcher aussi fort pour une semblable bagatelle, pensa néanmoins que cet inconnu n’était pas aussi nul qu’elle l’avait cru tout d’abord ; que, pour s’enthousiasmer à ce point d’un morceau de musique, il fallait avoir une âme passionnée. En l’écoutant, elle se demandait : Pourquoi donc vient-il au Cirque presque tous les jours ? Et elle lui dit, avec un soupir :

— Vous êtes bien heureux de comprendre ainsi les belles choses, et d’en jouir aussi vivement… Êtes-vous musicien ?…

Puis elle se reprit, craignant d’être indiscrète :