Page:Rod - La Chute de Miss Topsy, 1882.djvu/45

Cette page a été validée par deux contributeurs.

public un certain mouvement de curiosité.

Elle salua comme toutes saluent, en se tournant des deux côtés et en faisant, de ses bras nus cerclés de bracelets d’or, des gestes arrondis. Ses cheveux étaient poudrés ; elle portait un costume rose et bleu, tout enrubané, comme les bergères Pompadour en porcelaine de Saxe. Elle avait la taille assez élégante et les jambes bien faites, quoique maigres. Ses épaules semblaient un peu trop carrées. Des secondes, on distinguait mal ses traits. Sa grâce tranquille n’avait rien de troublant.

L’orchestre jouait pour elle un de ces quadrilles du répertoire Markowsky, qui vous font rêver à la joie avinée et bruyante des fêtes de ban-