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Quand il était seul, après avoir erré un moment, il échouait sur une chaise, et restait à regarder passer le monde jusqu’à ce que la fraîcheur du soir le fît frissonner. Des regrets confus s’agitaient en lui : il songeait à sa fortune perdue, et parfois l’envie le mordait au cœur quand il voyait un équipage passer dans un nuage de poussière.

Lorsque Pellard était avec lui — le poète ayant besoin de mouvement, — ils descendaient l’avenue jusqu’au rond-point, la remontaient, tournaient autour des massifs, stationnaient devant les chevaux de bois. Parfois, en passant devant un café-concert, Pellard s’arrêtait pour regarder les jupes de couleurs qu’on apercevait sur l’estrade, et disait :