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dans des endroits solitaires où il s’ennuyait, et Frémy entrait avec Pellard dans des bals de banlieue, quoique la musique des danses lui écorchât horriblement les oreilles. Puis, comme il arrive fatalement dans les amitiés, l’un des deux sacrifia bientôt sa personnalité à l’autre : Pellard accepta peu à peu tous les caprices de Frémy, et sa grosse nature se raffinait insensiblement.

Un hiver se passa, sans amener aucune modification dans leur existence. Pellard confectionnait ballade sur ballade, sonnet sur sonnet, et de la prose, sans parvenir à se faire imprimer ailleurs que dans des « canards » où la copie ne se paie pas. Mais il gardait sa confiance inébran-