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divers, lu dans le Petit journal, qu’il achetait chaque matin, pour suivre le mouvement politique. Les heures de travail furent donc plus monotones encore que par le passé et plus longues.

Frémy, définitivement abandonné à lui-même, s’accoutumait à l’ennui. Mais une lente métamorphose le transformait. Il perdit une à une toutes ses élégances : peu à peu, le bas de son pantalon s’effrangea ; il laissa s’effiloquer les poignets de ses chemises ; il négligea ses cravates ; et ses bottines s’usaient, sans qu’il se pressât de les remplacer. Son pas s’alourdissait, il économisait paresseusement ses actions ; ses cheveux mêmes étaient souvent en désordre. Longtemps, il ne s’intéressa plus à