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à la fin une crainte vague, une appréhension indéfinissable d’un danger inconnu, en même temps qu’une grande impatience de commencer. Ce dernier sentiment l’emporta ; elle finit par se sentir pleine d’ardeur : puisque son travail plaisait à l’homme de son choix, l’ivresse de la course, dont elle se rappelait les vertiges et le vent, serait double pour elle ; elle y mettrait deux fois son âme ; elle s’efforcerait de paraître plus souple encore dans ses envolements, de si bien oublier son cheval qu’elle pût ressembler à une fée aérienne, capricieuse, voltigeant dans l’espace dont elle est souveraine comme un nuage, comme une fantaisie de poète…