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avait eue à « faire entendre raison » à sa mère, qui lui répétait incessamment les mêmes arguments, et Frémy lui sut gré de sa résolution.

Puis, comme autrefois, assis aux mêmes places, pendant que la même musique et le même bruit confus bourdonnaient à leurs oreilles, ils causèrent, cherchant des sujets qu’ils pussent ramener à eux-mêmes. Frémy ne pouvait résister au besoin de l’éblouir ; il se mettait pour elle en frais d’esprit, il « pôsait ». Elle l’écoutait, elle l’admirait, étonnée et ravie de paradoxes qu’elle ne comprenait pas, d’idées frelatées puisées à de mauvaises sources qu’il répandait sur elle pour la griser, incapable d’admettre qu’il la trompait ; et en échange de ses phrases vides,