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sait apprendre un nouveau tour bien difficile, il venait frotter sa tête contre moi en me regardant avec des yeux !… Eh bien, quand il fut trop vieux, on le vendit à un équarisseur !… Et il y a deux ans, à Berlin, au cirque Salamonsky, où je suis restée longtemps, il y en avait un autre avec qui j’étais bien amie ; mais il s’est blessé en travaillant, et on l’a vendu : peut-être qu’à présent il tire un vieux fiacre !… Et la même reconnaissance nous attend tous : quand nous ne serons plus bons à rien, qui s’occupera de nous ?…

Il l’écoutait, les yeux baissés. Elle continua :

— Oui, la seule chose que je regretterais, c’est les chevaux… Quant