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Et songez donc comme vous seriez malheureuse, — vous qui êtes habituée à l’ivresse de la course et des applaudissements, — enfermée toute la journée dans une boutique obscure à vendre des gants ou à auner des rubans, et forcée encore de subir les jérémiades des clients !… Le danger même, vous le regretteriez… La monotonie de la vie bourgeoise vous étoufferait, parce que vous êtes née artiste !…

— Je ne sais pas… L’art, c’est très beau, sans doute… Mais la vie régulière doit bien avoir ses charmes aussi… Quant aux applaudissements… mon Dieu ! on m’applaudissait déjà quand j’avais dix ans, — et je faisais alors tout ce que je fais maintenant, ou à peu près… Non,