Page:Rod - La Chute de Miss Topsy, 1882.djvu/117

Cette page a été validée par deux contributeurs.

bistre, conservaient l’éclat de la fièvre ; elle semblait abattue, plus encore par le poids d’une incurable tristesse que par la maladie, et sa personne languide avait ce charme singulier des êtres souffrants. En voyant Frémy assis à sa place habituelle, à la place même où il l’attendait jadis, elle s’arrêta, comme si la respiration lui manquait.

Il se retourna, et la vit.

Il rougit, troublé ou honteux. Puis, presque machinalement, il s’avança au devant d’elle. Des artistes les observaient.

Ils se serrèrent la main, cherchant tous deux des mots, ne trouvant rien à se dire. Enfin, Frémy murmura :