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nue, me l’a bien souvent répété pendant que j’étais son vicaire, en me disant tout le bien qu’elle faisait, et l’espèce d’adoration qu’on avait pour elle. » Sans parler de la génération nouvelle, les survivants de ce temps éloigné te diront tous, en employant les mêmes mots expressifs et catégoriques : « Oh ! nous l’avons beaucoup connue ! Elle est un de nos plus aimables souvenirs ; nous lui devons de savoir ce que c’est qu’un être parfait, un ange, une sainte !… »

Philippe rêva un instant, et conclut :

— Le malheur, c’est qu’il a fallu qu’ils la tuent pour la connaître…