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le bord de la route, les sapins couverts de givre montaient leur garde éternelle. Je ne les voyais pas. Je ne voyais rien. Je n’éprouvais qu’une sourde angoisse, qui me faisait mal, l’angoisse de cette chose effroyable que je commençais à concevoir, depuis que ma mère l’avait nommée : la mort.